Le Maroc, terre sage et brute. Air salé et réveil sucré.
Nouveau continent, l’Afrique, j’ai le sentiment de survoler la Terre. Son berceau du moins. L’immensité est de sable et de neige. Première fois au #Maroc, et première neige sur les sommets de l'Atlas depuis longtemps ! Mais là où je vais, le soleil me fera rougir…
Agadir sous la pluie, les rayons du soleil dansent entre les gouttes et viennent donner éclat à de nombreuses flaques d’eau. La mer est là, face à moi. Je respire lentement, don’t care les gouttes, laissez moi retrouver mon élément ! …
Ma première Tajine à été préparée par mon ami et hôte, Si-Mohamed. La meilleure de toutes celles que j’ai pu goûter ! Le boeuf était si doux, les pommes de terres mélangées à la sauce sur un généreux morceau de batbout (pain marocain) étaient à tomber par terre !
Erwan mon acolyte de route m’a rejoint sur Agadir dès le premier jour, Si-Mohamed et sa femme nous offrant l’hospitalité ce soir là, nous n’allions pas risquer de louper notre première soirée en immersion dans la culture Marocaine ! Le Kafta était à tomber lui aussi !
Le réveil fut sec, les prévisions avaient parlé, nous devions aller surfer. Un petit déj’ englouti en 5 minutes, les bagages et les planches empaquetés dans la voiture, Anchor Point, here we go ! Bisous Touriya, bisous Si-Mohamed, vous avez été magiques !
Les palmiers me font re-vivre, le paysage est magnifique et les routes sont belles sur ce bord de côte.
Notre petite Madrague nous attend, juste en face de la vague des ancres. Je ne veux plus bouger. Je reste ici. Le soleil m’aspire et le bruit des vagues m’enivre.
Banana, La pointe, Killer, Panorama, Hash point, La source, Mystery …
Du #surf tu en veux en voilà ! Tous ces spots aussi différents les uns que les autres ne m’auront pas laissé indifférente. Petite préférence pour la vague de Panorama et la mise à l’eau par les rochers, mais également pour la beauté de La pointe et son histoire.
Anchor point ou La pointe des ancres en français, est devenu ma maison. Mon esprit y a posé ses valises dès mes premiers pas sur ces dalles de rochers lisses.
A l’origine il y avait une usine de thon possédant un grand filet côtier appelé “Madrague”, d’où le nom de ma maison. (Je parle comme si c’était vraiment ma maison …) Devant un des bâtiments il y avait des ancres permettant de maintenir le filet en place. Les premiers surfeurs anglophones l’ont donc appelé Anchor point. J’aime cet endroit car il est chargé d’histoire, il a sa place dans l’Histoire du surf et dans celle des #voyages.
Ici à la base, on vient surfer une droite, bien que je suis certaine qu’il y a moyen de faire un truc avec la gauche … Pour les surfeurs confirmés et experts je dirais, je ne m’y suis pas risquée personnellement … Le take-off à interêt d’être solide, la vague est particulièrement puissante surtout quand il y a plus de 2m ! J’ai eu un jour à 3m, croyez moi, c’était splendide à voir ! Et dire que ça monte encore plus haut parfois !
Çà vous donne envie de vous jeter à l’eau ? Faites attention aux rochers ! Surtout le petit là … juste devant… exactement la où la vague casse …
Hormis le surf, les tajines et les photos, j’ai tout de même consacré du temps pour Kurulla ! Les souks, marchés, ateliers… j’ai cru perdre la tête plusieurs fois !
J’ai sympathisé avec un cordonnier travaillant le cuir de chameaux et poète à ses heures perdues. Nous sommes tombés amoureux de notre travail mutuel et avons convenu que nous devrions travailler ensemble ! Ce ne sera pas pour tout de suite car quelques détails sont encore à régler, mais je suis sur une bonne vague ! J’ai déniché des tissus à n’en plus finir, des bijoux fait main par un Tzigane, des rubans… J’ai même du racheter un sac sur place et rajouter 3 bagages en soutes sur le chemin du retour en France !
Mes 5 jours initiaux ont doublés, et après 10 jours de palmiers et de soleil je vous assure que si j’avais pu … j’y serais restée. J’ai retrouvé une amie Anglaise qui vit là-bas à l’année avec son chéri, et je suis tombée amoureuse de Lucky, la chienne la plus formidable du monde ! Nous étions des acolytes, elle ne me laissait jamais regarder seule les étoiles dans la nuit, et détestait devoir attendre dehors lorsque moi j’étais à l’intérieur… Ma petite Lucky, je sais que l’on prend soin de toi, et je te promets que je serais de retour plus vite que tu ne le penses !
“ Alors le Maroc, c’était bien ? ”
Coconut kisses !
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